Les résultats des élections européennes ont été relégués au second plan, éclipsés par l’affaire dite du « Selfie-bisou » impliquant Marine Le Pen. Selon plusieurs sources, un tweet à caractère personnel aurait révélé une relation extraconjugale inattendue.
Le compte Twitter officiel de la présidente du Front national a publié un selfie la montrant en train d’embrasser son compagnon Louis Aliot, accompagné du commentaire : « En direct de Perpignan, j’ai tourné la page Mounir !!! ». Une publication qui a immédiatement embrasé les réseaux sociaux et les rédactions.
Certains observateurs ont d’abord interprété ce message comme une tentative de démentir les rumeurs de séparation avec Louis Aliot. Il n’en serait rien. Selon plusieurs témoignages, le cliché aurait été envoyé par inadvertance, et le véritable destinataire serait un jeune militant socialiste prénommé Mounir. « Ce type d’erreur est fréquent avec les iPhone de dernière génération, surtout lorsqu’ils sont configurés avec l’application Tweet-Free », explique un vendeur informel rencontré au marché aux puces de Clignancourt.
Bien que le message ait été rapidement supprimé, les internautes ont eu le temps d’en archiver la trace. Dès le lendemain, plusieurs témoignages assortis de photographies ont révélé l’existence d’une relation entre Marine Le Pen et Mounir, remontant à plus de deux ans. L’information a provoqué un certain émoi parmi les sympathisants frontistes. « Marine fréquente qui elle veut, bien sûr. Mais là… », confie Rudolf, jeune militant, avant d’ajouter : « Je ne suis pas raciste, mais tout de même… ».
Selon des sources proches du dossier, cette liaison ne relèverait pas d’un simple épisode sentimental, mais d’une « relation tumultueuse, marquée par des ruptures et des réconciliations, en raison de divergences politiques profondes ». Une idylle à la fois improbable et révélatrice des porosités idéologiques contemporaines.
F. Pichard | l'Immunité.fr
Franck Pichard est journaliste et analyste politique, diplômé de l'Institut français de presse et de l'Institut d'études politiques de Paris.
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