SANTÉ — Grâce aux efforts conjoints de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds monétaire international (FMI) et de l’ensemble de la classe politique française, l’épidémie de Kanteskonariv semble amorcer son reflux. La phase critique serait désormais dépassée.
Dans un communiqué commun, l’OMS et le FMI annoncent une baisse de 47 % des nouvelles infections liées au Kanteskonariv sur le territoire français. Les départements de Seine-Saint-Denis, des Bouches-du-Rhône et du Nord enregistrent les plus fortes diminutions. « Plus de deux enfants sur trois ne partiront pas en vacances cet été », se félicite l’OMS, saluant une avancée sanitaire majeure.
Un bémol subsiste toutefois : les revenus des catégories les plus aisées continuent de progresser. « Les classes supérieures sont particulièrement exposées au Kanteskonariv. Lors de voyages prolongés, la question répétitive "Papa, Maman, quand est-ce qu’on arrive ?" peut générer des tensions familiales imprévues », s’inquiète Christine Lagarde, directrice générale du FMI. Une épreuve d’autant plus délicate que ces parents, peu accoutumés à la présence prolongée de leurs enfants, doivent composer avec les effets secondaires du décalage horaire et la baisse temporaire de leur capacité à licencier.
Christine Lagarde se veut néanmoins rassurante : « Même dans les quartiers les plus favorisés, l’épidémie se stabilise, notamment grâce à une recrudescence des mises en examen pour détournement de fonds publics, recel d’abus de biens sociaux et emplois fictifs. Si les plus riches ne peuvent partir en vacances, qu’ils se rassurent : ils n’iront pas non plus en prison ». Une forme d’immunité sociale, en somme.
F. Dupont | l'Immunité.fr
Francis Dupont est ingénieur agronome de formation, diplômé de l'Institut national agronomique Paris-Grignon. Il est également spécialiste dans les études statistiques et les études de marché.