À partir du 1er septembre, les passagers de plusieurs compagnies aériennes ne pourront plus se soulager discrètement en plein ciel. Une nouvelle réglementation, inédite dans l’histoire du transport aérien, interdit désormais les flatulences à bord des avions commerciaux.
L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) justifie la mesure par des « plaintes récurrentes de passagers incommodés et des risques de surpression dans la cabine ». Selon une étude confidentielle, un vol long-courrier sur deux serait affecté par des nuisances olfactives « au-delà du seuil de tolérance ».
Dès cet automne, des pictogrammes spécifiques seront apposés dans toutes les cabines, rappelant l’interdiction formelle. « Les passagers qui contreviendront à la règle pourront se voir infliger une amende de 250 euros, voire être débarqués lors d’une escale technique », précise un porte-parole d’Air Europe.
Des capteurs de méthane pourraient également être installés discrètement sous certains sièges. « Nous ne pouvons pas tolérer que quelques individus compromettent le confort olfactif de 250 voyageurs », explique encore l’association.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains saluent une décision courageuse : « J’ai payé 900 euros pour aller à New York, je préfère respirer de l’air recyclé que de l’air… customisé », affirme une voyageuse. D’autres dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales. « On nous prend déjà nos bouteilles d’eau à l’embarquement, maintenant c’est nos intestins », proteste un syndicat de passagers.
Face aux critiques, une alternative serait étudiée : la création de « cabines de décompression » spécialement aménagées dans les avions long-courriers. Une solution qui permettrait de concilier confort collectif et besoins naturels. « Ce sera comme une petite salle de prière, mais pour l’intestin », résume un ingénieur aéronautique.
R. Meunier | l'Immunité.fr
Raphaël Meunier est diplômé d'HEC. Il est également conseiller en économie et gestion des entreprises.