Donald Trump menace de taxer à +150 % les Krisprolls suédois

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Le président américain Donald Trump a annoncé ce matin envisager une surtaxe « historique » de 150 % sur les importations de Krisprolls, ces biscottes suédoises réputées, accusant Stockholm d’avoir « trahi l’esprit d’un accord économique » conclu selon lui « dans un couloir, en toute simplicité » lors d’un sommet international.

Selon plusieurs conseillers de la Maison Blanche, la Suède aurait refusé la semaine dernière un « deal gagnant-gagnant » proposé par Donald Trump. L’offre en question, décrite comme « non négociable », consistait à réserver aux États-Unis une exclusivité sur un futur modèle de chaise IKEA « 102 % plus solide », en échange d’une réduction de droits de douane sur les pick-up américains.

La Suède aurait décliné, indiquant ne « pas comprendre le rapport entre les pick-up et une chaise en bois compressé ». Un affront que Donald Trump dit avoir « très mal pris », accusant Stockholm de saboter l’économie américaine « par pure jalousie de la grandeur du pays ».

Un président « fatigué des produits croustillants hostiles »

Lors d’un discours improvisé devant une usine de biscuits dans l’Ohio, Donald Trump a fustigé les Krisprolls, décrits comme « les biscottes les plus arrogantes jamais importées ». Il affirme que ces produits constituent « une menace pour les mâchoires américaines et pour l’esprit du commerce équitable ».

« J’adore les biscuits. Des biscuits solides, patriotiques, qui respectent l’Amérique. Pas des trucs trop secs qui vous jugent pendant que vous les mangez », a-t-il déclaré sous les applaudissements d’un public visiblement perplexe.

Stockholm reste stoïque

Interrogé par la presse, le ministère suédois du Commerce a indiqué ne pas avoir été informé de l’existence d’un quelconque accord préalable. « Nous n’avons, à aucun moment, négocié de chaise secrète avec les États-Unis », a déclaré un porte-parole. « Nous avons toutefois rappelé que les Krisprolls ne sont pas une arme stratégique ».

La marque de biscottes, de son côté, se dit « surprise » et assure qu’elle ne cherche aucunement à s’immiscer dans les relations diplomatiques internationales. « Nous faisons juste des biscottes qui croustillent », précise-t-elle dans un court communiqué.

Vers une escalade croquante ?

Des experts en relations internationales estiment que la riposte suédoise pourrait passer par une taxe ciblée sur le beurre de cacahuète américain, ce qui accentuerait le risque d’une « guerre commerciale du petit-déjeuner » entre les deux pays.

En attendant, Donald Trump menace de renforcer ses mesures si la Suède ne « revoit pas sa position ». « Ils ont encore 48 heures pour accepter mon offre. Après ça, on s’attaque aux boulettes. Et je peux vous dire qu’on sera très, très forts pour taxer les boulettes ».

R. Meunier | l'Immunité.fr
Raphaël Meunier est diplômé d'HEC. Il est également conseiller en économie et gestion des entreprises.


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