Les pauvres profitent de la crise économique

On pense souvent que les pauvres souffrent davantage en période de crise économique. C’est faux. En réalité, ils deviennent des modèles de résilience, de cardio et d’ingéniosité budgétaire.

Les pauvres, champions de la forme en temps de crise

Exit la viande, trop chère : place aux 5 fruits et légumes par jour, imposés par le porte-monnaie. Ajoutez à cela les sprints quotidiens vers Pôle Emploi pour éviter une radiation informatique, et un traitement aux antidépresseurs bien dosé : voilà une routine santé digne des meilleurs coachs bien-être.

Selon un sondage IFOP pour les laboratoires Tranxen, 61 % des Français affirment courir plus vite après les bus depuis le début de la crise. Le chômage, ça motive. Et côté budget, 93 % estiment que le suicide reste la meilleure option pour faire des économies durables. L’optimisme est une question de perspective.

Un QI boosté et des liens familiaux renforcés

La crise stimule aussi l’intellect : fraude inventive, schizophrénie productive, et banditisme créatif deviennent les piliers d’un citoyen débrouillard. « C’est l’école de la vie, version hardcore », résume Jean-Pierre Lapesh, président de l’Observatoire français des nécessiteux.

Et les liens familiaux n’ont jamais été aussi forts : 87 % des ados déclarent rendre visite à leurs grands-parents plus souvent. Objectif ? Soutien affectif, bien sûr. Et surtout financier. La solidarité intergénérationnelle, version distributeur automatique.

R. Meunier | l'Immunité.fr
Raphaël Meunier est diplômé d'HEC. Il est également conseiller en économie et gestion des entreprises.


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